Cohérence Cardiaque Optimale

La Cohérence Cardiaque Optimale (CCO)

La cohérence cardiaque optimale est structurée à partir de 3 axes de pratique:

1 : Les pratiques de cohérence cardio-respiratoire,
– Le socle de la stabilité.

Ces pratiques sont le fondement. Elles agissent principalement sur l’axe physiologique en optimisant la variabilité de la fréquence cardiaque (VFC) et le tonus vagal. C’est la première étape indispensable pour rééquilibrer le système nerveux autonome et le système hormonal On peut les recommander comme pratiques quotidiennes de base.

2: Les pratiques de cohérence cardio-mentale,
– Apaiser et « recâbler » le mental.

Ces pratiques ajoutent une couche cognitive à la base physiologique. En utilisant des visualisations ou des intentions spécifiques pendant l’état de cohérence, on utilise la plasticité cérébrale pour « recâbler » les schémas de pensée. L’état de cohérence rend le cerveau particulièrement réceptif à ces nouvelles associations. Par exemple, associer l’expiration à l’évacuation des soucis crée un puissant conditionnement psychophysiologique.

3 : Les pratiques de cohérence cardio-émotionnelle,
– Cultiver les émotions et sentiments primordiaux pour la santé.

C’est le niveau le plus avancé. Il s’agit d’utiliser l’état de cohérence pour générer activement des émotions positives. Des neuroscientifiques ont montré que les émotions positives (gratitude, amour, joie) élargissent notre répertoire de pensées et d’actions et construisent nos ressources personnelles (résilience, santé). La cohérence cardio-émotionnelle est un « accélérateur » pour générer ces émotions et en ressentir les bienfaits de manière amplifiée.

Les bienfaits de la Cohérence Cardiaque Optimale 

La cohérence cardiaque optimale comporte à ce jour 15 protocoles permettant de répondre à un grand nombre d’objectifs :

– l’atténuation ou l’aide à la guérison de nombreuses pathologies ou problématiques : stress chronique, fatigue, déprime, dépression, insomnies, difficultés d’endormissement, anxiété, hypertension artérielle, troubles de l’attention, hyperactivité, régulation du taux de sucre dans le sang, surpoids,

– le rééquilibrage hormonal : baisse du cortisol en excès, stimulation de la production de DHEA, de dopamine et de sérotonine,

– le renforcement du système immunitaire,

– la recherche de la performance sportive (amateur et haut-niveau),

– l’amélioration de la condition physique et des capacités de récupération,

– l’amélioration de la concentration et de la mémorisation,

– l’amélioration de la tolérance à la douleur,

– la prévention de la fatigue et du burn-out.

Respiration lente et VFC

Lorsque nous sommes au repos, notre coeur accélère naturellement lorsque nous inspirons et il décélère lorsque nous expirons.

Ce phénomène est peu présent lorsque nous respirons à un rythme “normal”, soit entre 12 et 15 cycles respiratoires à la minute. Par contre, il est nettement amplifié lorsque nous respirons plus lentement (entre 4 et 7 cycles respiratoires à la minute). C’est la base de la cohérence cardio-respiratoire.

La variabilité de la fréquence cardiaque (VFC)

On pense souvent que dans des conditions stables, le rythme cardiaque ne fluctue quasiment pas. Mais si l’on réalise des enregistrements à l’électrocardiogramme, on s’aperçoit que l’intervalle entre deux battements successifs n’est pas constant, même au repos. Ces oscillations permanentes du rythme cardiaque sont un phénomène naturel appelé « variabilité de la fréquence cardiaque » (VFC) qui permettent au coeur de participer à l’adaptation de notre organisme face aux incessants changements de notre environnement.

La VFC se révèle être un très bon indicateur du bon fonctionnement du système nerveux autonome et traduit la capacité de l’organisme à réguler les réponses physiologiques aux stimuli de toute nature. En situation d’anxiété ou de stress, de ressentis d’émotions négatives (colère, peur) ou de sentiments tels que tristesse ou frustration, les variations sont faibles et chaotiques, et se succèdent de manière irrégulière et dispersée : dans ce cas la VFC est faible.

Au contraire, lorsque l’on est immergé dans des émotions ou sentiments positifs, on peut constater les variations du rythme cardiaque deviennent plus amples et plus régulières : dans ce cas la VFC est élevée.

La VFC est donc un phénomène adaptatif normal de notre physiologie. Elle est influencée par de multiples facteurs : la respiration, la nature des émotions/sentiments ressentis, l’âge (elle diminue avec l’avancée en âge), les maladies, le stress,…

Les facteurs de diminution de la VFC sont soit d’ordre médicale (maladies coronariennes, hypertension artérielle, diabète, asthme, douleurs chroniques, migraines, maladies immunitaires, cancers, …), soit d’ordre psychologique (anxiété, déprime, dépression, irritabilité, troubles de l’attention, addictions, …).